Education, le fil de notre avenir

L’histoire, une leçon à retenir.

Bien que le sujet de l’éducation ne soit pas encore entamé, il n’en reste pas moins que notre avenir passe par le développement de nos très jeunes enfants, primaire et secondaire, et contrairement aux précédentes techniques employés par les différents régimes, leur apprendre à avoir un esprit critique, contestataire et réfléchi.

C’est à la naissance de la troisième république, après le règne quelque peu chaotique d’Adolphe Thiers qui voulait restaurer la royauté et étouffer la république (le parlement était majoritairement monarchique) et l’écrasement de la commune par le maréchal de Mac Mahon, Thiers se rallie à la république et devient le premier président de la 3e république. Bien que son élection ne change rien, ni celle du maréchal d Mac Mahon le 25 mai 1873, il faudra attendre le 30 janvier 1879, avec le 3e président Jules Grévy et son président du conseil, Jules Ferry pour qu’une nouvelle forme de politique social vienne au grand jour. C’est le moment des grandes réformes qui vont asseoir la république dans le temps.

En effet, le principe même, dira Gambetta, « d’éclairer chaque jour davantage le suffrage universel », Jules Ferry compris que l’éducation du peuple commencée par celle des enfants. Une école laïque, obligatoire et gratuite. Laïque parce que c’était l’église qui en avait la main mise et était l’ennemi n°1. Il y aura donc séparation de l’église et de l’état, d’une part, et, d’autre part, la création des instituteurs, appelés les « hussards noirs » par Charles Péguy, formés pour faire des élèves, les enfants de la république. Selon la phrase de Jules Ferry, lors du second congrès pédagogique des instituteurs et institutrices publics de France : « Cette politique là, c’est une politique nationale ; et vous pouvez, et vous devez, la chose est facile, la faire entrer, sous les formes et par les voies voulues, dans l’esprit des jeunes enfants. »

C’est cette notion que nous devons, nous, aujourd’hui et demain, apporter la réalité de notre gouvernance et de nos choix. C’est par l’éducation de nos enfants, petits enfants et arrière petits enfants que nous réussirons à imposer nos vues et dans la paix. Mais, soyons aussi vigilant car la liberté est fragile car la première des règles doit être le respect de la pensée des autres.

Voila pourquoi, l’éducation du peuple passe par nos enfants pour en préparer l’avenir. La seule chose dont je regrette l’action, c’est d’avoir, en majorité des membres, qu’ils soient chez les gentils virus, le parti pirate, Agora et chaque mouvement, tous complémentaires et constructifs, de vouloir absolument vivre la « vrai démocratie ». Je le regrette car cela signifiera une révolution qui ne peut être que sanglante car les hommes de pouvoirs actuels, qui détiennent tous les pouvoirs, ne sont pas prêt à céder et perdre ce pouvoir.

Je crois sincèrement qu’il nous faille être la grande majorité future et pour l’instant, afin de devenir cette grande majorité désirant l’autogestion, de nous éduquer, nous et notre descendance.

L’Agora commencera au plus près du peuple, ce sont les structures municipales, composées d’assemblées de quartiers. Imaginez qu’il y ait un représentant (tiré au sort) de chaque assemblée de quartier au conseil municipal. Quel changement ou les personnes politiciennes sont absentes.

Mais, bien sur, cette vision des choses appelle un débat, de la réflexion et une construction technique.

Didlan

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