Un cycle dans l’Agora

L’Agora n’est pas un forum, ni un chat, ni un blog.

Dans l’Agora, on met en forme les idées issues des discussions sur les forums, les chat et les blogs.

Cet article est le troisième, après une déclaration de principe et la structure des informations, nous allons voir le cycle de vie d’une question et de ses réponses.

Petit rappel : une question a été posée après des jacasseries ailleurs, aux « nuit debout », au café du commerce, sur des forums, dans des assemblées citoyennes. Pour poser une question, il faut apporter une réponse (et stimuler la concurrence !). Poser des questions, c’est facile.

C’est une question d’ordre juridique, sociale …. et des citoyens ou associations de citoyens vont construire leur réponses, puis un vote désignera l’option favorite.

Au début il y a une question qui fait consensus : que ce soit pour la soutenir, ou pour la rejeter. Par exemple la question ne peut-être « Comment virer les ‘réfugiés’ ? » mais plutôt « Règles d’admission et d’intégration des réfugiés ». Dans le deuxième cas, on a pas dit si on fabrique des palaces pour les réfugiés, ou si on pose des champs de mines. Dans le premier cas, la question est terriblement orientée.

La question va passer par 4 phases :

  1. Admission
  2. Développement
  3. Gel avant vote
  4. Vote

La durée de chaque phase est réglable, en heures, jours, semaine ou mois. C’est défini au niveau du sujet. Dans la pratique et hors situation particulière, on va aller vers quelque chose comme 1 mois/3-6 mois/Une semaine/trois jours pour les phases de 1 à 4 ci-dessus. Si vous êtes particulièrement réactif, pour une organisation très resserrée, comme le club de pétanque, vous pouvez mettre en question le menu du banquet de fin d’année en 1 jour/2 jours/12 heures/1 heure. A 30, c’est jouable, mais à 45 millions, je doute….

L’Admission

Ce n’est pas parce qu’on serait en démocratie que chaque question posée est intéressante. Si on pose sur l’Agora la question suivante (avec la réponse du questionneur) : « Réglementation de la hauteur des chaussettes en milieu humide », il est probable que seuls ceux qui ont le même dealer vont s’intéresser à la question, voire que les initiateurs regretterons quand ils auront dessaoulé.

L’admission donne une chance à la question, évite la mise en place d’une censure.

Les citoyens visiteurs qui ont déclaré être intéressés par le sujet (Consommation -> réglementations industrielles -> Habillement), ont reçu un mail à la création de la question.

Pour que la question passe à la deuxième étape, le Développement, il faut qu’une proportion minimum de ces gens intéressés par le domaine, clique sur « Je suis intéressé par une des réponses proposées« . Évidement le taux est réglable : mettons 10% sur une seule réponse.

Par exemple :  « Déclarer le 13 avril Journée du Fox à poil dur », c’est pas intéressant dans l’Agora. Mais c’est en ignorant la réponse que vous le ferez savoir. Pas besoin d’experts, de comité, d’assemblée ou d’homme politique. Et si j’ignorai que le dernier exemple avec fox à poil dur incorporé, est en fait une question existentielle pour 60 millions de mes compatriotes ? Ce serait ballot de passer à côté d’une évolution majeure de notre société.

Si le taux d’intéressés n’est pas atteint avant la fin de la période de maturation, la question disparaît dans les archives. Couic ! Sinon, c’est …..

Le Développement

Depuis la création de la question, n’importe qui peut poser une réponse. Mais maintenant les « visiteurs », les citoyens qui sont venus voir, vont pouvoir « signifier » des choses, en quelques sorte intervenir, communiquer avec les rédacteurs.

D’abord, pendant le développement, les citoyens indiquent leur « intérêt » pour les réponses qui le méritent à leurs yeux. C’est ce qui a permis de passer au développement. On ne parle pas de vote là ! On filtre les « Yaka » et les gentils « L’amour réglera les problèmes du monde, bouh la guerre c’est pas bien ».

Les réponses qui n’ont pas atteint un pourcentage des « intéressés par la question » n’iront pas au vote final. Mettons 15%, mais ce coefficient est réglable alors 5% ou 80% si vous voulez peu importe.

On en reparlera dans l’article suivant qui détaille le côté « auto-nettoyant ».

Vous pouvez parfaitement désigner de votre intérêt des propositions totalement contraires à vos opinions. Intérêt ne signifie pas soutien. Cela ne signifie pas que vous allez voter pour !

Donc vous n’êtes pas intéressé par la réponse « 2 microns », ni par la réponse « 12 mètres », pour les hauteurs de chaussettes. Mais de 5 à 30cm, faut voir…..

C’est l’objet d’une éducation que de sortir du manichéisme : nous adorons jacasser entre gens déjà d’accords au départ, plus pour recevoir l’approbation d’un groupe et son amour, que pour réellement débattre.  Marquer son intérêt pour une réponse que nous combattrons par la suite, voilà un beau sujet d’éducation populaire, passer sans « souffrance » autant de temps à examiner les options qui vous conviennent (celles qui vous disent « tu es beau, tu es gentil, tu es intelligent ») que celle qui vous déplaisent (celles qui vous ne vous envoient pas d’affects joyeux, comme dirait Spinordon).

Car c’est faire société que d’accepter réciproquement de s’écouter, sans combat, avant le vote. A l’inverse du débat télévisé, où un des participant doit sortir les pieds devant sinon c’est pas drôle. Écouter ne veut pas dire approuver, trouver l’autre raisonnable ou son projet souhaitable, c’est lui donner la place de citoyen que vous voulez pour vous-même.

Donc oui, un militant SUD peut trouver une réponse du MEDEF « intéressante ». Mais ne pas trouver intéressant la recherche de solution politique à travers la conquête de Mars.

Pourquoi cette notion : parce que pour aller jusqu’au vote, une réponse doit susciter un minimum d’intérêt.

Voila c’est dit. Ça sert à ça l’intérêt : A faire dégager les fantaisistes.

Vous avez tout intérêt à vous intéresser à plusieurs réponses, vous verrez plus tard que la méthode de vote vous y encourage très fortement.  « Cette réponse est la meilleure, les autres c’est tous des cons » ne fonctionne pas. De fait. Aujourd’hui.

Raisonnez plutôt en « Tous ceux là peuvent me convenir à des degrés divers, de l’adoration fanatique jusqu’à une limite tout de même ! ». Ainsi vous vous préparez au compromis, à la négociation. En tant que rédacteur, voir ma réponse recevoir de l’intérêt, ne signifie pas « recevoir de l’amour » : je vais peut-être me faire défoncer au cours du vote.

Maintenant, il y a ‘être supporter‘, comme au foot.

Là, vous signifiez vos opinions, votre préférence. En gros, vous désignez les propositions (de lois) auxquelles vous êtes prêt à vous soumettre. En fonction des évolutions, vous pouvez retirer ce support, le remettre aux uns, aux autres…

« Supporter » (ou ‘soutenir’) ne signifie en aucun cas une intention de vote : En indiquant que vous êtes supporter, vous encouragez la continuation de la rédaction et on verra se dessiner les tendances, comme un sondage permanent à grande échelle, sans technicien de l’IFOP pour truquer les résultats, c’est tout.

Les rédacteurs peuvent ainsi observer les variations de l’opinion à l’égard de leur réponse, au fur et à mesure qu’ils l’amendent, la révisent, la complètent.

Ensuite, les « suggestions« .

La suggestion est une cartouche précieuse, unique pour une question, qu’on ne grille pas sans réfléchir.Vous devez être supporter d’une réponse pour y poser une suggestion.

Une suggestion n’est pas une critique : « Vous êtes des nazes, votre procédé de ….. est grosse connerie, au secouuuuuuuuuurs ! » n’est pas recevable. Ni « Ce projet est formidable. Signé : ta maman qui t’aime ».

En revanche « votre procédé de taxation des .. ne pourra pas être géré, on ne connaît pas suffisamment précisément …, et cela va mobiliser des ressources hors de proportion du bénéfice attendu, ressources plus utiles ailleurs. Une taxe fixe inconditionnelle serait praticable. Je suggère….. »

Ou « Pourquoi taxer … spécialement ? Votre loi peut se passer de cette idée inutilement complexe »

Voilaaaaaa… Maintenant, en tant que visiteur citoyen, vous pouvez, à la lecture des suggestions :

  • Ne rien faire
  • Indiquer les conséquences pour vous si les rédacteurs prenaient en compte la suggestion.

Et là c’est très simple :

  • J’en veux, sinon je vote pas pour vous
  • J’aimerai bien mais on va pas en chier une pendule
  • J’aimerai autant pas, mais j’ai toujours pas mangé de pendule
  • J’en veux pas, sinon je vote pas pour vous.

Ne rien dire équivaut à « Je m’en moque de cette suggestion », « Hors sujet ».

Les rédacteurs voient la répartition des opinions. C’est quand même un peu plus subtil que le « J’aime-J’aime pas » de Facebook ou de ces propositions de site de forums qui offrent une voie royale au pathos instantané, plutôt qu’à la réflexion et à la subtilité.

On n’est pas dans la discutaillerie, on est dans la rédac finale du texte de loi : vous ne faites de suggestion qu’aux réponses qui vous plaisent, votre best-of à vous. Une suggestion n’a de sens que si elle est un apport positif. Rappelez vous : une seule suggestion par question !

Un mécanisme de réflexion obligatoire peut aisément être utilisé (ou pas) : une suggestion est enregistrée, mais ne sera réellement présentée que trois jours après (réglable) , avec une manip de confirmation. Pourquoi ? Pour vous donner le temps de voir que la même suggestion, en gros, a été indiqué par cent personnes. Autant vous contenter d’indiquer votre opinion sur une suggestion identique, arrivée avant la vôtre, plutôt que de faire du redondant. C’est pas fait, mais faisable.

Cela vous donne aussi le temps de vous rendre compte que votre suggestion, écrite sous le coup de l’émotion, n’est pas si géniale que ça, et de garder la « cartouche » pour un aspect plus critique. Un peu comme le délai de rétractation  de 7 ou 15 jours pour un achat important. Bref, apprends à ne pas donner ton avis à tout propos, pour pécho des gonzesses ou faire ton intéressant ou crier tes émotions au monde.

Le Gel avant le vote

Pendant le gel avant le vote, genre une semaine, les rédacteurs ne peuvent plus changer leur réponse. On va voter, vous faites le point dans votre tête, s’agit pas qu’un malhonnête change son texte en douce juste avant vote et donc vous trompe, vous abuse.

Des nouvelles réponses peuvent encore être ajoutées : mais c’est un coup one-shot, pas de modifications possibles. Et vous devez atteindre le quorum avant le vote, donc en une semaine avec l’exemple ci-dessus. Ne comptez pas trop là-dessus.

Bonne chance aux retardataires, mais si ceci constitue un garde-fou supplémentaire, un recours pour les citoyens, ce n’est en aucun cas une « méthode ». Sérieusement, plongez vous dans le débat dès le début, dans les lieux de discussion, puis le cas échéant, travaillez votre réponse dans les délais sur l’Agora. Si vous avez raté le début, c’est un peu votre problème.

A la fin de la période gel, c’est le temps du vote. Mais digérez ça d’abord…

A très bientôt pour la suite.
1. Agora, le chaînon manquant
2. Structure de l’Agora
3. Un cycle dans l’Agora
4. Agora : le vote
5. Parer aux plaisantins envahisseurs
6. Procurations et « démocratie liquide »

Le commun par la culture politique

Ceux qui s’y intéressent suivent un embryon de constitution de communauté.

La communauté qui sent qu’il va falloir s’y mettre soit-même un peu pour que l’espoir puisse renaître.

La communauté qui peut devenir un peuple adulte et maître de ses décisions politiques.

Sans vouloir renier la qualité des réflexions de tout ceux qui se remuent depuis des années, la numérique nécessité de toucher de nouvelles couches de population, en commençant par les proches, nous impose de créer à leur intention une suite d’informations, au sens noble, soyons fou une éducation populaire, à travers un programme progressif.

Il peut simplement prendre la forme d’une suite de vidéo, dans le genre de ce que j’ai mis sur le site de vuncf.org.

Attention, je ne dit pas que ceci est LA liste.

Mais je propose, comme si c’était un concours, ma liste.

D’abord, si vous voulez m’écrire pour placer ou déplacer, on peut en causer.

Il faut bien se dire que probablement très peu de gens iront jusqu’au bout, et je ne demande qu’à me tromper.

La difficulté est d’aller le plus loin possible, en ‘larguant’ le moins de monde le plus tard possible.

Avec des milliers de clip, montages candidats.

Avec la fréquentation, libre aux rédacteurs de listes de se pomper les uns sur les autres : le but n’est pas individuellement d’avoir le plus de click, le but est globalement d’avoir le plus de clicks.

 

J’me suis bien fait comprendre ?

Des nouvelles de l’arrière-front.

J’ai fait mon malin avec Lordon et sa boulette antifa, mais je ne voudrais pas que ce micro-évènement en vienne à me joindre au mouvement mainstream de dénigrement des « nuit debout ».
En cherchant à élargir mon point de vue contaminé par du pathos inutile, j’ai trouvé cet entretien. Gilles Balastre est un esprit corrosif qui tape fort et bien, me semble-t-il. Lordon y est formidable aussi.
https://youtu.be/JKdgcHoxJUg

Va-z-y Finkie !

Je ne suis pas fan de Finkielkraut,

mais je n’ai aucune raison de le mépriser, encore moins de l’insulter.

Sur les milliers de visiteurs de la place de la République, une petite pincée d’aliens dont les motivations sont invisibles, a réussi à donner de la matière à Marianne, journal de gôche, pour cracher sur les « nuit debout ».

Je résume : un mec (on s’en tape de savoir qui c’est !) se pointe, pour coller son grain de sel. Ou peut-être juste pour écouter. Une méchante bande de brutes mal élevées, les « antifas » vient jeter le mec de la place. Ils font ça aussi pour Etienne Chouard, pour Rabhi, pour des « constituants » qui viennent partager leurs réflexions sur notre société. Ou Sylvain Baron, un passionné de démocratie.

Les « antifas » sont le cancer de la société libérale. Avec des concepts devenus aussi flous dans leur bouche que « fachisme » ou « fasciste », il leur suffit de désigner les horribles, puis d’exercer une violence physique sur ces personnes. Comme ce sont des « fachos », vous comprenez, on ne va pas prendre de gants. Paranoïa, quand tu les tiens !!

Toute résistance est inutile : des mantras insultants sont débités en boucle, occupant l’espace sonore. Les plus gros, déguisés en service d’ordre para-militaire, procèdent à des violences sans appel.

Le discours de ces gens, qui parfois se montrent en gentleman farmer, prétendent être le rempart contre une invasion par les nazis de l’espace. Vocabulaire limité, idées simples, manichéisme de bon aloi, bref tout pour avoir le soutien des médias.

Et là, ‘Marianne’ entre en scène.

Par la bouche d’un des membres du fleuron du journalisme mainstream, l’article induit un premier implicite : les ‘nuit debout’ et les antifas, c’est le même organisme : d’ailleurs, on ne parle pas des antifas, comme je l’ai fait : ce sont les ‘nuit debout’ qui ont éjecté Finkie, et ça madame, c’est pas joli-joli.

Il y donc une dérive… tain tain tain !

Mais dites le, à Marianne, que vous sucez un banquier tous les matins !

VUNCF sur Radio Ici & Maintenant 95.2

La radio Ici & Maintenant accueille le conducator de ce site. Il s’y livre à un exercice simple et prévisible : faire de l’éducation populaire.

Il existe une fâcheuse tendance chez les révoltés politiques : se jeter à corps perdu dans la dénonciation des vices politiques et économiques. L’actualité livre constamment la matière à cet exercice. Le Canard Enchaîné et Charlie Hebdo, pour ne citer que ceux là, sont des sources sans cesse renouvelées d’indignation… stérile.

Il est autrement plus difficile de trouver des propositions de remplacement aux systèmes que nous voulons abattre.
Abattre c’est fastoche : l’adrénaline de l’indignation révèle nos instincts cachés de destructeur, mais elle ne nous inspire pas pour l’après oligarchie.

C’est d’ailleurs une spécialité bien tolérée que de dénoncer : en plus des journaux déjà cités, nombre de polémistes ne manquent pas d’exciter le lecteur/spectateur. Ça n’a pas l’air de troubler le CAC40, ce qui est un signe très négatif quand à l’efficacité de cette pratique défouloir.

Au final, un suppo et au lit, pour des après-demain qui chanterons peut-être. Scrogneugneu.

Vuncf s’engage résolument dans une autre voie, que vous pouvez suivre le lundi et mercredi de 14h à 17h30. Cela tient en deux axes :

  1. L’éducation politique, avec des diffusions de conférences genre Guillemin, Chouard, Lordon, Friot, Sapir, Ruffin, Christine Jackse, Foucher, et tous les autres que j’oublie de citer, ou que je ne connais pas encore,
  2. Des présentations de 5mn à 3h30 par des gens qui font de l’éducation populaire, parfois sans le savoir. Gentils Virus, Démocratie Réelle, les différents groupes qui organisent des ateliers constituants, les Dèmes, les animateurs des nombreux sites sur ces sujets, des organisateurs de conférences, pour les promouvoir, en diffuser l’enregistrement…

L’idée : « L’éducation populaire, c’est ici et maintenant et l’action politique c’est déjà en route, en action ».

Bref, la Démocratie n’est plus une utopie. Viendez en causer à l’antenne, ça m’fera des vacances.
Sébastien

Charlie-Hebdo : Résistance !…. à la manipulation

Charlie-Hebdo : à quand Colin Powel à l’ONU, brandissant Charlie-Hebdo.

Vite, c’est maintenant.

Beaucoup d’entre vous sont maintenant aspirés dans le flot d’infos : internet, médias.

C’est le moment de penser à la stratégie du choc, telle que décrite par Naomie Klein.

Je fait court : prenons une population à qui on veut faire avaler des couleuvres. On provoque ou, plus simplement et vraisemblablement, on attend patiemment un choc. Sous l’effet du choc, convenablement récupéré par les médias ET les réseaux sociaux, le peuple tétanisé signe n’importe quoi. L’attentat de ce matin  est l’occasion d’un travail pratique… sur soi.

C’est la « pratique du témoin ». Vous vous dédoublez : celui qui vit sa vie, qui regarde les infos, qui cause et écoute.
L’autre, c’est « le témoin ». Un genre d’huissier qui prend des notes sans dire un mot.
Le témoin note : émotion, tristesse … induite, colère … induite et finalement

Tiens : la télé me visse dans la tête « barbarie » « horreur », « frappé au cœur », « rassembler », « rassemblement ». « Le gouvernement doit prendre toutes les mesures ».

Je suis moi-même lecteur, je suis très bien placé pour jouer comme vous. Quelle liberté sera rognée, quelles dépenses de sécurité fliquantes vont arriver, pour la plus grande joie des fournisseurs ?

Et envoyez les minutes de silence !

Alors soyez vigilants : armez le « témoin » d’un bon stylo et d’un bloc-note tout neuf, et laissez vous allez. Ne changez rien, mais OBSERVEZ.

On en recause dans quelques mois.

Mes sentiments personnels relèvent de ma vie privée, ce site n’est pas l’endroit pour chougner. Restons citoyens, on a pas gardé les oies ensemble.

18h40

S’torrible. Je viens de me prendre une douche visqueuse. Comme une bassine de shampoing transparent. Fluide et tiède.

Les médias, le web et les hallucinés de la rue : un tsunami d’hormone ! Un tsunami qui emporte toute pensée. Un déferlement au rêve, un rêve décrit avec des mots-nuages. Ecoutez, la valse des mots consensuels nous perce.

On est « unis »… Comme ça, on peut plus revendiquer. On ne peut plus parler de rien d’autre… Le témoin se régale.

8/1 15h

On a passé le temps des infos brutes, celui des premiers instants qui ont l’avantage d’être bruts de manipulation.
Une histoire va maintenant nous être contée : le président a aussitôt qualifié le triste évènement d' »attentat terroriste ». Il a fallu peu de temps pour relier un ensemble d’informations choquant à une mystique politique, laquelle appelle aussitôt à des considérations guerrières.

Or, à ce moment de la journée d’hier, aucune nécessité ne justifiait ce rapprochement. On ne sait pas s’il s’agit d’un geste isolé de graves timbrés, si un groupuscule de lapins crétins a concocté ce bazar, une soigneuse éducation par les jeux vidéos, la pression d’un monde agressif plus quelques provocateurs barbus ajoutant les épices de cette recette macabre.
Une fois terminé une cure de séries B décérebrées, de vidéo youtube, la lecture de revues spécialisées en vente libre et un peu d’exercice, alors nous pouvons probablement sans grande imagination visualiser des gens techniquement informés, à la gestuelle éduquée. D’où des délires d’action de professionnels entraînés, donc gros  complot….. On n’en sait rien, mais la populace ne fait bientôt plus la différence entre une information brute et le roman aussitôt seriné par les journalistes, les politiques  et autre ‘lideurs’ d’opinion.

Dans Ta Face : on a écrit ça…

Je viens d’envoyer ça, je vous tiendrais au courant de la suite. Idem en direction du maire de XXX.

Bonjour,

Je suis passé il y a quelques temps au studio pour faire connaissance : je suis le gars qui a fait de la radio, qui vient d’arriver à XXX.

Et surtout, pour ce qui concerne cette prise de contact, anime un site qui s’appelle www.vuncf.org.

Autant le dire tout de suite : je ne souhaite pas venir faire de la pub pour mon site, ce qui n’aurait pas vraiment d’intérêt pour vous, ni pour moi.

En revanche, dans le cadre de l’intitulé ‘local’ de votre station,  je souhaite venir présenter un projet que je voudrais développer dans MA ville.

Il s’agit de lancer une activité permanente sur XXX et les communes adjacentes, à vocation « d’éducation populaire », exactement ‘une pratique démocratique’.
J’ai mis des guillemets exprès, voir les liens vers une explication plus détaillée de ce qu’est l’éducation populaire.

Lien vers une définition générale (wikipédia)
Lien vers une définition par Frank Lepage

Toutefois, l’éducation populaire est un concept général, qui recouvre bien plus que ce que je veux animer plus modestement à XXX.

Vous avez eu à entendre parler de la situation du village de Saillans, dans la Drôme.
Voici deux liens pour en savoir plus :
http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/29/a-saillans-les-1-199-habitants-ont-tous-ete-elus-premier-tour-251062
http://blogs.mediapart.fr/blog/paco-de-la-vega/290314/saillans-les-1-199-habitants-ont-tous-ete-elus-au-premier-tour

ceci pourra vous donner une idée, le ton de ce que souhaite entreprendre : lancer un mouvement pour amener les électeurs à devenir citoyens.
Comprenez bien que ce mouvement n’est en aucune façon contestataire : je n’ai rien à contester, mais il n’est point nécessaire de vouloir détruire pour vouloir construire.

Alors que la ville de XXX se compose d’une vaste majorité d’inactifs : retraités, chômeurs ou d’autre origine, je souhaite précisément revoir le sens du mot inactif.
On entend par ‘inactif’, une personne qui n’est pas ’employée’ et qui ne produit pas de marchandise ni de service monnayable.
Ce qui réduit par exemple l’activité bénévole à un ‘loisir’. Une grand-mère qui garde ses enfants, un bénévole qui fait du soutien scolaire, un adjoint au maire, un électeur qui construit sa maison, tout ces gens seraient donc des ‘inactifs’, alors qu’ils constituent au bas mot un tiers caché du produit intérieur brut.

De même, votre activité de directeur de radio locale, non rémunérée, fait donc de vous un inactif selon la norme en vigueur.

Dans le cadre de votre inaction, je souhaiterais donc venir inacter sur vos ondes, afin de contacter les autres inactifs de XXX, et de les initier aux joies des exercices inactifs démocratiques.

Inactivement vôtre,

Sébastien MAYER
www.vuncf.org

Dans Ta Face : Equité ou Egalité, zat ise ze questcheun.

L’équité, c’est recevoir en fonction d’un décompte.

L’égalité, c’est recevoir en fonction de sa situation (présente).

Bien, mais qu’est-ce ?

Prenons, au hasard, les retraites.

L’équité, c’est de recevoir à sa retraite l’épargne constituée pendant sa vie d’employé (ou indépendant, cela revient au même). La cotisation n’en est plus une, malgré son nom : les patrons l’appellent ‘charges’ et c’est devenu, par la grâce libérale, une épargne. Si pas épargne, pas retraite !

Donc l’équité, c’est que si tu ne te crèves pas le burnous à bosser comme un chien sans interruption, t’aura que dalle à ta retraite. Chômage, maladie, handicap, enfantement, formation : de la retraite en moins. Comme il est politiquement incorrect de construire des fours pour liquider les ex-employés mal-cotisants, on prévoit une aumône, issue de la victimisation des sans-droits. Ça s’appelle le « minimum vieillesse ».

L’égalité, c’est ce qui avait été construit après guerre (1945), avec la sécu et la retraite par répartition, foncièrement égalitaire : tu es un homme (ou une femme), avec les même deux bras, le même estomac, tes besoins physiologiques et culturels sont les mêmes que les miens. Nous avons donc un système de cotisation (le mot est important), qui te rend titulaire d’un ‘droit’ (le mot est important) à recevoir la continuation, même approximative, de ton salaire après que tu ais quitté le statut de salarié ou indépendant.

Et ce sans considération comptable de ton assiduité à la chiourme !

Depuis que Rocard, en 1991 nous pond un livre blanc sur « Garantir l’équité des retraites de demain » et qu’en 93, le taux de cotisation est bloqué, nos traitres gouvernants assurent le naufrage de l’égalité par la répartition.

Déjà à l’époque, un curieux tandem Moscovici-Pastré, c’est à dire un ‘socialiste’ (donc de droite) et un futur directeur de banque, économiste ultra-libéral, nous pond un pensum sur « l’épargne salariale » remis à DSK : l’équité, vous dis-je !

Alors ne tombez pas des nues : depuis au moins 20 ans, les socialistes font le lit des actionnaires et exécutent les ‘travailleurs-retraités’. Discutailler sur le montant du minimum vieillesse, ou le nombre de trimestres pris en compte pour le calcul de votre aumône est une gigantesque ..non, je ne serais pas vulgaire aujourd’hui.

Réclamons le déblocage du taux de cotisation retraite ! Non, 25% ce n’est pas un problème, sauf pour les actionnaires compétitifs ! Et cessez de croire la télé ! Ou alors, butons nos vieux, soyons cohérents ! Faisons Face !

D’où le titre de cette rubrique.

Rideau.

Dans Ta Face : Incroyable mais vrai 22/23

Bienvenue !

Vous avez été aiguillé sur cette page qui fait partie d’une série qui constitue dans son ensemble un film de Gabriel Rabhi. Afin d’en permettre la digestion, un court morceau vous est proposé tous les jours. Si, comme nous l’espérons, cela est nouveau pour vous, alors il nous semble préférable de vous laisser assimiler chaque épisode, une journée n’est pas de trop.

Soyez tolérants, patients et curieux : on ne remplit pas un verre déjà plein. Donnez vous la peine d’aller au bout, en suivant la chronologie, vos certitudes vont être malmenées. Mettez les de côté, cela ne vous engage à rien.

Nous souhaitons vous faire un peu transpirer les neurones, de votre persévérance dépend le changement, le vrai. Nous ne comptons pas induire un nouveau système, nous souhaitons vous mettre en état de le faire et/ou de le choisir vous-même, en connaissance de cause.

Episode 22/23

Pour les nouveaux :

Notre site vise à faire connaître au grand public la réalité de notre système politique, à vous qui vous êtes écartés des affaires de la cité dégoûtés par un spectacle écœurant. Il s’avère indispensable de le changer mais cela ne se fera pas sans vous. Nous ne souhaitons pas substituer une nouvelle « bande » à la place des décideurs actuels. L’esclave ne se libère pas en choisissant un nouveau bourreau, mais en lui retirant ses armes et son pouvoir. Définitivement.

Car c’est précisément parce que le système actuel a été « dessiné » sans votre avis, sans votre participation, qu’il ne sert que les intérêts de l’infime minorité qui s’engraisse à vos dépend. Afin que le système perdure, les tenants du pouvoir veillent à que vous n’y connaissiez rien, et que cela ne vous intéresse pas.

Vous avez été dressé à obéir et surtout, surtout, à ne pas vous mêler de politique. Il a suffit de vous en dégoûter, de vous faire croire que vous étiez incompétents, de vous saouler de télé et de boulot. De vous rabâcher que vous étiez en Démocratie avec le seul système politique possible.

Comme nous aspirons à une réelle Démocratie, cela suppose de vous démontrer d’abord que ce que vous appelez aujourd’hui Démocratie est en fait l’exact opposé. Une dictature n’est pas forcément militaire !

Vous trouverez dans notre rubrique « formez vous », en haut à droite, un concentré d’information, que vous aurez tout loisir de vérifier par ailleurs.

En attendant, cette série de 23 petits épisodes (un d’eux fait 53 secondes !) constitue une base.

Vous ne le regretterez pas, et c’est gratuit.

Vous pouvez vous inscrire sur ce site pour recevoir chaque jour par mail un lien vers le nouvel épisode : vous pourrez les faire suivre.

 

Dans Ta Face : Incroyable mais vrai 19/23

Bienvenue !

Vous avez été aiguillé sur cette page qui fait partie d’une série qui constitue dans son ensemble un film de Gabriel Rabhi. Afin d’en permettre la digestion, un court morceau vous est proposé tous les jours. Si, comme nous l’espérons, cela est nouveau pour vous, alors il nous semble préférable de vous laisser assimiler chaque épisode, une journée n’est pas de trop.

Soyez tolérants, patients et curieux : on ne remplit pas un verre déjà plein. Donnez vous la peine d’aller au bout, en suivant la chronologie, vos certitudes vont être malmenées. Mettez les de côté, cela ne vous engage à rien.

Nous souhaitons vous faire un peu transpirer les neurones, de votre persévérance dépend le changement, le vrai. Nous ne comptons pas induire un nouveau système, nous souhaitons vous mettre en état de le faire et/ou de le choisir vous-même, en connaissance de cause.

Episode 19/23

Pour les nouveaux :

Notre site vise à faire connaître au grand public la réalité de notre système politique, à vous qui vous êtes écartés des affaires de la cité dégoûtés par un spectacle écœurant. Il s’avère indispensable de le changer mais cela ne se fera pas sans vous. Nous ne souhaitons pas substituer une nouvelle « bande » à la place des décideurs actuels. L’esclave ne se libère pas en choisissant un nouveau bourreau, mais en lui retirant ses armes et son pouvoir. Définitivement.

Car c’est précisément parce que le système actuel a été « dessiné » sans votre avis, sans votre participation, qu’il ne sert que les intérêts de l’infime minorité qui s’engraisse à vos dépend. Afin que le système perdure, les tenants du pouvoir veillent à que vous n’y connaissiez rien, et que cela ne vous intéresse pas.

Vous avez été dressé à obéir et surtout, surtout, à ne pas vous mêler de politique. Il a suffit de vous en dégoûter, de vous faire croire que vous étiez incompétents, de vous saouler de télé et de boulot. De vous rabâcher que vous étiez en Démocratie avec le seul système politique possible.

Comme nous aspirons à une réelle Démocratie, cela suppose de vous démontrer d’abord que ce que vous appelez aujourd’hui Démocratie est en fait l’exact opposé. Une dictature n’est pas forcément militaire !

Vous trouverez dans notre rubrique « formez vous », en haut à droite, un concentré d’information, que vous aurez tout loisir de vérifier par ailleurs.

En attendant, cette série de 23 petits épisodes (un d’eux fait 53 secondes !) constitue une base.

Vous ne le regretterez pas, et c’est gratuit.

Vous pouvez vous inscrire sur ce site pour recevoir chaque jour par mail un lien vers le nouvel épisode : vous pourrez les faire suivre.