La liste de Vuncf

En vous promenant sur ce site, si vous passez par hasard, vous trouverez les informations de fond qui justifient ce qui suit.

Cette liste vise à regrouper un certain nombre d’arguments. Ces arguments sont censés être utilisés pour éveiller nos concitoyens à la triste réalité de notre ploutocratie (gouvernements par les riches, plus adéquate que ‘oligarchie’, qui est plus imprécis).

Cela doit devenir un kit d’agitation des méninges : dans la chambrée, au cours des repas de famille, au bistro, à la cafét’. Le ton est volontairement provoquant.

Nous attendons de vous, cher visiteur(euse), de faire grandir cette liste, d’en affiner les termes et de l’ordonner.

L’idée générale est de faire apparaître la dictature économique dans laquelle nous vivons, et d’éveiller le citoyen qui dort dans l’électeur.

Pour cela, usez et abusez des commentaires. En argumentant sérieusement, en posant des questions constructives, vous pourrez faire disparaître les mauvaises idées, affiner les bonnes et ajouter les vôtres. Visiblement l’Agora du site est un peu complexe pour la plupart d’entre vous. Bon. C’est la vie.

Ne ratons pas l’occasion des élections-pièges-à-quoi-déjà-? qui nous donne quelques instants de cerveau disponibles pour propager quelques idées simples.

Let’s go avant d’être tout à fait morts.

Si cette liste ne vous plaît pas, c’est que vous n’avez rien commenté, rien proposé : n’attendez pas d’un « papa » imaginaire qu’il la rende sublime, faites le !

  1. Faudrait-y être bête pour donner du travail à un ouvrier français quand un polonais coûte le quart. Vous avez été consulté, pour la « libre circulation des capitaux » qui permet aux zinvestisseurs de choisir ?
  2. Avant Schengen, nous avions une douane et des frontières. Nous avions du boulot. Ca n’était pas la guerre en Europe, et nous échangions avec nos voisins. On nous a promis le bonheur, nous y avons souscrit. Faut-il être bête pour croire un capitaliste. Allons nous laisser le FN monopoliser ce débat ?
  3. Nos médias nous rabâchent que les entreprises créent l’emploi. C’est faux. C’est l’activité économique, les carnets de commandes, qui créent l’emploi. Si les carnets de commandes peuvent aller en Slovénie, pourquoi espérer ?
  4. L’UMP, c’est la droite décomplexée. Le PS, c’est la droite complexée.
  5. Les syndicats supposés être de gauche aiment la libre circulation des capitaux, l’Euro et l’Europe en l’état. Le Medef aime les syndicats ! Les syndicats aiment le chômage !
  6. Les médias détenus par des grands groupes capitalistes, et les médias à la botte de notre présidents financé par les mêmes vous expliquent en moyenne trois heures par jour que la mondialisation est bonne et inévitable. Achetez vous un cerveau !
  7. La croissance ne sert qu’à payer les intérêts de nos dettes. Elle épuise nos travailleurs, la planète et vos espoirs. Ces dettes n’ont rien d’inéluctables, encore faudrait-il résister. Soit vous êtes bêtes, soit complices, soit les deux. Faites face à vos responsabilités. Renseignez vous sur le mot ‘schizophrénie’.
  8. Nous ne vivons pas en démocratie : un parlement censé nous représenter (sans ouvrier) à voté à 90% le traité rejeté par 56% des français au cours du référendum de 2005. Nous vivons en dictature.
  9. Un président élu décide, sans rendre de compte, des grandes options qui concrètement décident de notre avenir professionnel, puis de notre retraite, le tout sans nous consulter. (Absence de référendum d’initiative populaire)
  10. Un président élu, via son ministre de la justice, décide de l’action des parquets, donc si la loi s’applique ou non, selon des critères obscurs et secrets. La justice est à la botte de l’exécutif : elle lui doit son avancement. La séparation des pouvoir n’existe pas en France.
  11. La fiscalité s’exerce de façon discrétionnaire, sans contrôle : un puissant s’arrange toujours, à part Cahuzac. Vous pouvez faire passer votre SMIC en Suisse ?
  12. Un président peut se faire élire avec des promesses qu’il ne tiendra pas, sans aucun risque. Faites pareil avec vos promesses de rembourser un crédit, juste pour voir.
  13. Un président peut se passer de référendum pour des décisions qui nous engagent financièrement. Comme les grands traités commerciaux. La guerre en Aréva-istan, en Bolloré-istan.
  14. Un député ou un sénateur peut décider, en son nom propre comme il est dit dans notre constitution,  d’une loi sans nous consulter ni rendre compte. Passons pour les limitations de vitesses, mais pour le sauvetage des banques sans condition ?
  15. Les médias qui nous indiquent dans quel caniveau voter sont possédés par les ultra riches qui se nourrissent de contrat d’état gigantesques sans contrôle. Comment sommes nous censés passer outre leur intérêts ?
  16. Nos ‘représentants’ peuvent privatiser les biens communs (Eaux, assainissement, santé, éducation, transport, administrations), sans nous consulter, au profits de quelques riches qui montent les tarifs
  17. La peine des 10 millions de français touchés par le chômage est totalement occultée : comment peut on trouver du pognon pour secourir militairement Aréva au Niger, alors que mon maire n’a pas de blé pour coller un miroir à un carrefour ou un accès dangereux à la route ?
  18. Nos retraites ont été zigouillées par le président précédent pour garder le triple A des banquiers. En plus, ça a foiré. Nous vivons en dictature des marchés.
  19. Les lobbys des assurances ou des banques gouvernent : la séparation de vos économies, ou plus simplement de votre compte courant, du casino de la finance international a été refusé par les banques. Parce que vous n’êtes que des impuissants consentants. Ou trop occupés par votre télé, votre smartphone ou votre boulot de forçat.
  20. Nous gobons des mots pervertis : le mot « réforme » signifie « Casse des acquits sociaux ». D’ailleurs les plus humbles d’entre nous trouvent ça normal. Tu comprends, la mondialisation…. Fuck la mondialisation !
  21. Avec l’assentiment des dominants que cela arrange, le (bas du) Front National récupère les sujets sensible et les stérilise : comment sortir de l’Euro sans être (bas) du Front ?
  22. Nous appelons « Liberté de mouvement des capitaux » ce qui permet de coller impunément des millions de gens au chômage et de détruire notre organisation sociale
  23. Même au comptoir du café du commerce, on trouve très bien de supprimer les services publics : et oui, abruti de cafetier réac, si tu perds tes clients avec tes idées de capitaliste nain, ça doit être la faute des communistes !

 

 

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