Le vote blanc

1 – Le Vote Blanc est un outil formidable de démocratie

2 – Le vote blanc est un vote comme les autres

Le vote blanc est un sujet important pour la démocratie.

Le vote blanc permet de renvoyer les candidats réviser leur copie. A condition de le prendre en compte.

Un usage intelligent du vote blanc renforce la démocratie.

C’est pour cela qu’il a été écarté par nos maitres.

3 – Le vote Blanc ouvre de bonnes perspectives

Le vote blanc permet au peuple de se sortir des traquenards montés par les partis politiques. Notre système gaullien vise avant tout deux objectifs :

  • Assurer les pleins pouvoirs au président de la république
  • Forcer une stabilité politique ‘en l’état’

Notre scrutin majoritaire à deux tours permet de coincer les électeurs entre deux choix qui sont comme d’habitude Blanc-Bonnet et Bonnet-Blanc.

Le premier tour est une mascarade de démocratie. Le deuxième tour amène les moutons à l’enclos prévu.

Le vote blanc, s’il était comptabilisé et valorisé (par exemple si plus d’un tiers des votes exprimés est blanc, cela annule le scrutin), renverserait certains rapports de force.Ce n’est pas une panacée universelle, mais cela donnerait à réfléchir aux politiques, qui depuis deux cents ans et quelques, nous forcent à ingurgiter la même soupe oligarchique, comme à un bébé sur sa chaise haute.

4 – Conséquences

Le système actuel soumet les électeurs à un faux choix : les deux partis majoritaires, et si peu différents dans les faits, proposent la même soupe réac fadasse. Les partis minoritaires servent de faire-valoir.

Contrairement à ce que sous-entendent certains caciques de la droite, nous sommes aujourd’hui dans une république de partis. Ce qui signifie que la politique est confisquée aux citoyens (potentiels !) par deux partis vendus.

Ces deux partis sont confortablement installés dans le paysage, offre une pauvre alternative qui ne porte que sur l’emballage du même projet politique : permettre à l’oligarchie économique et politique française de faire absolument ce qu’elle veut, sans que les électeurs aient jamais à y voir quoi que ce soit.

Le peuple est empêché d’intervenir dans la vie politique : qu’il vote ou pas, les gradés de la politiques seront toujours les même.

La droite, c’est « des esclaves moins chers pour les actionnaires ». La gauche c’est : « 0,1% d’augmentation du pouvoir d’achat pour les esclaves ».

Où se trouve l’alternative : « Et si on envoyait chier les actionnaires ? »

L’absence de vote blanc significatif en France permet à nos dominants de se maintenir.

5 – Enlisement

Le vote blanc ne peut être institué que par une révision de la constitution. C’est net, c’est carré.

Même dans une démocratie idéale, où les intentions des responsables sont soumis à référendum permanent, le vote blanc est encore nécessaire : quid si la question posée est jugée biaisée ou stupide ou inappropriée ?

 6 – Localisation des points durs

Un seul : nous devons obliger nos politiques à enclencher une révision démocratique (donc par une constituante tirée au sort).

7 – Solution(s) envisagée(s)

Bien réfléchir à l’usage du vote blanc !

L’usage du vote blanc doit être un contre-pouvoir. Allez donc voir par exemple, les travaux de Chouard à ce propos. Vous en profiterez pour visiter ce site.

En revanche, une bordée de vote blanc pourrait-être notre planche de salut : c’est le seul moyen qui reste pour attirer l’attention. Rendez-vous aux municipales de 2014 !

 

2 commentaires sur “Le vote blanc

  1. Il faut comptabiliser les votes blancs séparément des nuls. Pour permettre aux « fanas » du vote (des très vieux en général) d’aller voter pour qq chose de concret.
    MAIS cela ne peut avoir aucune conséquence sur le scrutin car cela n’a aucun intérêt pour les citoyens, pour les électeurs.
    Que ceux qui contestent nous expliquent ce qui se passerait pour les législatives avec leurs propositions.
    Le vote blanc n’étant pas comptabilisé il faut bien sûr rester chez soi aussi longtemps que le référendum d’initiative citoyenne n’aura pas été instauré AVANT le vote bien sûr..

    • Si, avec une nouvelle constitution, cela peut, si nous le décidons, signifier que les choix proposés sont tous rejetés.
      Ensuite, cher ami, évitons de mélanger les situations :

      Avec la constitution actuelle, voter blanc ou nul, c’est pareil. C’est fait pour.

      Avec une constitution démocratique, les partis y regarderaient à deux fois avant de proposer un tocard.

      Attention de ne pas mélanger une réalité qui est ce qu’elle est, avec des projets de réformes qui constituent un ensemble, que l’on souhaite cohérent.

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