Mauvaise qualité obligatoire ?

2 – Nous achetons de la mauvaise qualité qui nous coûte très cher.

En achetant des produits bon marché importés, nous obtenons du mauvais matériel.

Il cassera très vite, à moins qu’il ne devienne obsolète.

Sous le mirage de la bonne affaire,  se cache un mécanisme pervers qui nous extorque au total bien plus d’argent que la qualité professionnelle; quand la scie sauteuse ne lâche pas en début de week-end prolongé.

Nous ne pouvons pas nous soumettre à ce diktat commercial ruineux. Nous devons pouvoir décider, et non pas céder à un chantage par le prix.

En aucun cas des acteurs des systèmes économiques ne peuvent prendre ce genre de décisions. Nous sommes les pilotes. Le pilote conduit l’avion, pas le contraire.

3 – La mauvaise qualité rapporte beaucoup à certains

Nous sommes passés en 30 ans d’une économie de survie ou de reconstruction à une économie de consommation.

Un objet était d’abord choisi pour son utilité (un aspirateur, une machine à laver), et la question de sa solidité était implicite. On n’investit pas des sommes importantes si le truc ne tient pas 15 ans, voire plus.

On mettait autant de prix et d’attention, en proportion, pour une toiture ou pour un vélo.

Aujourd’hui nous achetons des objets en espérant qu’ils tiennent un an, ou deux, comme les téléphones portables, tablettes et autres.

Savez vous qu’une perceuse pour les gogos que nous sommes sont conçues pour une durée de fonctionnement de quinze heures ?

En proportion, le coût d’utilisation unitaire (un trou dans le mur, un mois d’utilisation) est bien plus élevé, pour un résultat médiocre.

Mais l’importateur et le distributeur touchent le jackpot à chaque remplacement. Ils ne sont aucunement motivés par une baisse éventuelle de leurs revenus.

4 – Conséquences

Nous passons une grande partie de notre temps à travailler pour payer encore et encore le même gadget high-tech, la même voiture, la même perceuse. Le même lit. Le même épluche-légumes.

Cette activité participe à la concentration de capital, ce qui par conséquence nous enferme un peu plus dans la minorité politique.

Nous utilisons des outils médiocres, peu fiables dont les performances sont toujours bien inférieures aux promesses des vendeurs.

Exemple, l’autonomie des ordis portables, des téléphones, de tous les machins qui fonctionnent avec des batteries.

L’écologie en prend un bon coup au passage. Nos déchets nous submergent, pour le plus grand bénéfice des multinationales qui traitent nos déchets. Sans même parler de la corruption.

5 – Enlisement

Avec la compétitivité obligatoire, l’ouverture forcée des marchés, la concurrence interdisent tout choix, et confirme la désindustrialisation de la France.

La forêt des lois et des règlements nous amène cette conséquence évitable. En l’état actuel de la législation, cette idée de laisser la population choisir l’emplacement du curseur en fonction de ses intérêts n’aura pas d’avenir.

L’interdiction formelle de filtrer nos importations, de poser des normes contraignantes, d’agir fermement par la fiscalité, nous paralyse.

Seule une remise en cause de la constitution peut permettre de nouvelles institutions qui porteraient, puis imposeraient les demandes des citoyens.

6 – Localisation des points durs

La liberté de commerce  favorise le moins disant financier, sans aucune contrepartie. Le contrôle des importations s’impose donc. Tant qu’il sera permis d’importer de la camelote bon marché, nous aurons de la camelote.

Les contraintes européenne, et leurs verrouillages nous imposent de faire admettre à nos concitoyens une sortie de l’euro et des institutions internationales comme l’OCDE, l’OMC.

Nous avons donc également la contrainte (miam !) de gérer nous-même notre monnaie.

Les opposants sont nombreux : ceux qui bénéficient actuellement de la situation détiennent également les médias pour nous contredire.

Les électeurs actuels auront certainement du mal à admettre qu’il est préférable d’acheter plus cher, et d’acheter français en plus. Seule une protection de nos marchés intérieurs permettra à une industrie de se développer. Ce qui est contraire au discours du libre échange.

7 – Solution(s) envisagée(s)

L’abandon des contraintes posées par les banques à travers l’Europe, l’OMC, l’OCDE et autres officines ultra-libérales. Donc implicitement, le retour à une monnaie nationale. Ce dernier point nous offre automatiquement 50 Md € / an.

La remise en cause de la propriété lucrative, et l’implication des citoyens qui contrôlent et dominent les experts, permettent alors de penser la résolution de ces problèmes. Aujourd’hui, c’est le phénomène inverse.

Une formule de crédit socialisé à la consommation, permettrait des formes simples de paiements échelonnés.

Ce système financerait l’industrie dans notre pays, donc des salaires, et offre à des coûts moindres au final, une qualité bien supérieure.

Un autre effet de bord, c’est la diminution de la consommation de matières premières, et de déchets.

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